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  • Lucie

En route vers la vallée de l'Okhon


C'est parti pour une trèèèès longue journée de piste. Quelques arrêts sont les bienvenus. Pas seulement pour nous, mais aussi pour une petit chèvre noire qui se précipite à l'abri sous notre véhicule. Elle est seule, un vautour rôde, elle est déshydratée... On l'embarque !

Elle reste hyper tranquille entre mes jambes.

On s'arrête dans un routier local, après avoir traversé la seule route en bitume de la journée.

On se rapproche tout doucement de la vallée. Le paysage est étonnant, lave et herbe mélangée.

Nous sommes dans l'aimag (province) de Övörkhangai.

On passe un gué, ce sera le seul du voyage.

Il est bien tard quand nous arrivons dans la famille. On dîne et on se répartit dans deux yourtes.

Bichounette (la chèvre) dort dans une des yourtes.

1 er juin;

Nous faisons plus ample connaissance avec nos hôtes.

Baaska, notre hôte, a 32 ans. Sa femme rit sans arrêt, et une amie qui est là pour l'aider est beaucoup plus discrète.

Un petit garçon complète la famille. Aujourd'hui, il part en ville avec sa mère car c'est la fête des enfants, il recevra de nombreux cadeaux.

Baaska emmène boire ses chevaux à la rivière. Il est en habit traditionnel et avec sa urga.

Ensuite nous partons voir des chutes d'eau, où se trouve une ancienne colonie de vacances pour les enfant des années 80. La plupart des bâtiments sont encore debout, cela laisse une impression étrange.

Les chutes sont à sec et nous rentrons déjeuner de pâtes à la viande, fameuses.

Ensuite, on reste tranquille, calés dans les rochers au bord de la rivière, un oeil sur Bichounette (la chèvre), qui n'est pas très aventureuse, l'autre sur les oiseaux.

L’après-midi s’écoule paisiblement. A part Bichounette qu’on ne trouve plus, et qui s’est planquée entre deux rochers pour échapper à la morsure du vent. Elle a été soignée, piqûre, pommade.

Mais soudain le vent tourne, forcit, fait voler le sable et arrache la toile des yourtes. Branle-bas de combat, on renforce tout avec des cordages supplémentaires.

On reste donc calfeutrés à l’intérieur jusqu’au moment ou le ciel s’éclaircit. La lumière devient magnifique et nous voyons arriver deux cavaliers dont l’un semble mal en point.

En fait, le cavalier désarticulé, c’est une française, Amal, qui fait une marche en Mongolie pour remercier tous ses sponsors, de 30 à 50 km par jour. pour financer l’opération à cœur ouvert d’un petit garçon de deux ans du Congo.

Lorsque nous la voyons, sa fatigue est grande, et elle est en train de craquer psychologiquement. Nous dînons ensemble, un repas très gai, et nous l'invitons à dormir dans la yourte des filles.

Le vent souffle toujours mais depuis que tout a été fixé le bruit est très supportable.

Le récit de la veille ici

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