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Lucie

Mongolie, Gobi, 27 et 28 Mai 2018


27 mai

Il faut à nouveau reprendre la route, car il y a beaucoup de kilomètres à faire aujourd'hui.

Mais comme toujours, on s'arrête à peine partis. Un troupeau de petites chevrettes nous amuse un moment, car elles sont totalement surexcitées par un point d'eau.

Chevrettes du Gobi

Enfin, nous roulons, roulons… un stop pour quelques courses dans un village, on achète de l’eau, des sardines pour le déjeuner du midi, pour ne pas trop perdre de temps. Et nous entrons dans le Gobi du Sud, immense étendue caillouteuse aux tons d'ocre ou de jaune, à perte de vue.

menace...

Nous roulons encore, et encore, jusqu’au canyon de Yol.. Que nous suivons à pied jusqu’à sa sortie, et qui débouche sur le désert de sable. C’est magnifique. Je ne résiste pas au plaisir de grimper un peu, histoire de dominer la situation, et de faire quelques panoramiques, manifestement impuissante à retranscrire la puissance de l’endroit.

Le canyon de Yol

Ensuite nous reprenons la route, jusqu’à l’arrivée au camp. Et tout de suite, on le quitte, pour terminer la soirée dans des vagues de dunes adossées à la montagne grise, avec comme idée d'assister aux lumières de fin de journée. La montée dans les dunes n’est pas facile et m’arrache quelques soupirs.. Je profite du coucher de soleil, mais guette les dernières lueurs, plus douces à mes yeux, et enfin nous rentrons dîner et dormir au camp.

L'embrasement

La cuisine du camp

28 mai.

Au réveil, le vent souffle au-dessus de la yourte. La matinée s’écoule paisible, quel plaisir de ne pas avoir à quitter l’endroit trop vite... J’assiste, fascinée, à la coupe de printemps des chameaux.

La tonte

A l’aide de ciseaux de tonte, ils sont tondus à ras par le patron, qui, de prime abord, semble peu enclin au bavardage. Il fait très chaud, les lumières sont dures, alors nous nous offrons le luxe d’aller boire une bière fraîche dans un camp de touristes, plus loin.

Le temps s’écoule dans une certaine immobilité ! En fin d’après-midi, nous repartons dans les dunes. Les abords sont remplis d’iris botaniques, et l’herbe s’arrête au ras des dunes. C’est surréaliste. Je remonte une rivière pour observer un beau troupeau, dérangeant au passage quelques oiseaux.

les iris

Des touristes nous prennent en affection et nous offrent une bouteille de vodka, avec une grande gentillesse.

Je vois des silhouettes de chevaux au sommet des dunes et je m’enflamme illico. Au loin nous voyons arriver notre logeur avec trois de ses bêtes. Nous avons décliné la balade à dos de chameau qu’il propose à ses hôtes, mais lui avons demandé d’en faire sortir quelques uns quand même pour que nous puissions les photographier dans leur environnement. Et c’est ainsi que naît une séance photo improvisée, dans ce décor fabuleux. Soudain, dans notre dos, la harde de chevaux précédente descend au galop vers la rivière pour boire. Et peu après, elle remonte, dans un contrejour qui me ravit jusqu’au fond des pupilles.

Le coucher de soleil est moins pittoresque qu’hier mais je ne l’en aime que mieux.

Nous revenons à la nuit noire tenter quelques images nocturnes. Un moment privilégié, ou chacun vaque dans son coin, sans s’occuper de ce que font les autres. Une petite mise en scène plus tard, et voilà quelques sympathiques images dans la boîte.

C’est l’heure de rentrer dormir (j'avoue que j'ai bien envie de dormir à la belle dans les dunes).

Le récit de la veille ici


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