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  • Photo du rédacteurLucie Bressy

Mise en bouche

Avant de démarrer notre road trip d'exploration, nous séjournons donc deux jours complets à Flateyri.

Il faut s'adapter au fait que la nuit ne s'installe encore que brièvement. Au matin, on déambule dans le village, côtier, de moins de deux cents âmes. Il y a de jolies installations pour les enfants, crèche, école, une boulangerie, plusieurs restaurants, une piscine, un bouquiniste. Une artiste locale a peint avec talent sur les murs des oiseaux emblématiques de la région.

Il y a un petit port,de l'activité, c'est vivant. De retour au nid on voit vite qu'il y a tellement de boulot pour gérer les chambres d'hôte que nous trouvons notre place dans l'aide aux tâches quotidiennes, lessive , ménage, repassage. faire les lits, le ménage. Traquer jusque dans les recoins le mouton rebelle (pourtant, en islande, c'est bien normal, non ?) qui pourrait fâcher le touriste pointilleux.

S'ensuit une pause bien méritée au café du coin. Comme en France, on met son masque dans les lieux fermés et on le vire en terrasse.

Faute de véhicule notre séjour se résume plus à une immersion dans la vie locale et à quelques expériences culinaires : Des sandwichs turc un midi, le soir une paella au restaurant du village.

le lendemain même programme laborieux mais nous aurons le plaisir de découvrir les hauteurs de Bolungarvik, d'où on devine les montagnes du Groenland. Une piste nous conduit ensuite dans une crique de sable noir, tout est calme. Un moment suspendu. De retour, un verre de vin blanc à la main, nous préparons des rissois portugais, dans la pure tradition des femmes en cuisine. Mais c'est long, très long à faire... Et très bon. la nuit sera donc courte. Le lendemain c'est l'arrivée de nos compagnons de Road trip.

Et nous voilà repartis pour l'aventure. Sans aller bien loin, la piste côtière de Thingeyri nous remet en mémoire la beauté rude et sauvage des entrailles de l'Islande. Du noir, du vert, des crêtes découpées à coup de ciseaux désespérés, une piste noire, sinueuse et étroite et qui surplombe fièrement le fjord, parfois luisante d'humidité. La progression est lente et jouissive, nous nous arrêtons sans cesse. Au bout de deux heures, demi-tour car il est déjà bien tard.



On dort au camping de Thingeyri, tout simple, ou tout est conçu pour le confort des campeurs.

La chambre d'hôtes de sudavik ici

Le camping de Thingeyri


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The end.

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