Quelle caillante, cette nuit ! Heureusement, dans le camion, on était bien. On doit vieillir, quand même, car notre voisin ce matin, est sorti de son van en short et torse nu. Cherchez l'erreur !
Après le rituel du matin, on repasse saluer le campanile, toujours immergé. Mais il y a du monde ce matin. Le soleil et le grand ciel bleu sont là.
Nous voilà décidés à passer par la Suisse. Nous partons pif au vent. Gérard est complètement sous le charme du paysage, toujours aussi vert et pimpant. Ces villages tous plus cossus les uns que les autres, ces ruelles pavées bordées de maisons colossales et fraîchement repeintes pour la plupart me donne le tournis. Je pense à mon village, dont le charme disparaît sous l'usure, le manque d'entretien, etc... on a du rater quelque chose.
On s'arrête le long d'une rivière, dont la couleur bleue laiteux est encore plus incroyable que les précédentes. Le long de l'Albula Pass, nous jouons à cache-cache avec les petits trains rouges, qui ne circulent que sur une voie. Il faut donc que l'exactitude soit de la partie pour que les croisements soient possibles. On s'arrête dans la gare de Filisur et je les regarde passer.
Il est temps de trouver où dormir. Les campings, soient moches soient trop chers, nous font prendre la fuite. Tout cela finit au fond d'une route dans les vignes, au dessus de la ville de Coire, à écouter de la musique en finissant le dessert de la veille.
Comme je n'ai pas fait de photos aujourd'hui, ou du moins aucune qui me plaise, j'ai pioché dans celles d'hier.
Le récit de la veille ici