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  • Photo du rédacteurLucie Bressy

Rouler, toujours rouler !


Le site météo est formel. De la pluie. Mais pas trop, si on passe par les Dolomites. Allons-y donc! 

Ce n'était pas complètement faux, il pleuvait moins qu'hier. Mais, ce qu'il n'a pas dit, le bougre, c'est qu'il y aurait des nuages, du brouillard... Beaucoup de brouillard. Et ça, en montagne, c'est un peu dommage. Ça avait l'air vraiment beau. 

Tant pis. Une fois redescendu et repassé sous les nuages, on découvre des pommiers. Des dizaines et des dizaines de kilomètres de pommiers sagement alignés. Rien à voir avec les pommiers tortueux de la Slovénie ou encore de la Roumanie, qui poussent naturellement. Là, ils sont rangés, ficelés et ceints d'un filet. De quoi se rappeler que manger local, c'est mieux !

Au dessus, des vignes, des tas de vignes, sur les pentes abruptes. Comment font-ils ?

On se rapproche peu à peu du Tyrol où la Montagne retrouve ses airs de paradis perdu. 

Sur des pentes déjà diablement vertes et humides, dans un village, tout est arrosé à fond. L'eau vole de partout. La logique m'échappe mais chacun sa propre échelle de valeurs...

La seule explication serait de faire repousser du foin avant l'hiver, mais j'ai vu aussi des arbres arrosés ? 

Nous arrivons au lac de Resia, où j'ai envie de voir ce campanile à moitié englouti.

Et une fois devant, je suis sous le charme étrange de l'endroit. Nous y sommes seuls, ou presque. J'adore cette ambiance. 

Une fois bien transis, on cherche un endroit où se restaurer au chaud. Notre quête m'amène devant deux jeunes étalons haflinger qui jouent paresseusement à se battre. Tout ce que j'aime ! Je reste sous la pluie les regarder. L'un d'eux, curieux, vient me voir. Il sent bon la terre, la sueur, et la joie.

On va finalement dîner dans une auberge autrichienne (juste à côté !). C'est bon, chaud, bruyant, animé. On est incapable de finir, ce sera pour demain midi. 

Nous voilà repartis en Italie pour dormir autour du lac, sur un grand parking où pluie et vent nous promettent une nuit fraîche. Ce qui fut le cas.

Le récit de la veille ici

L'auberge autrichienne


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