Quel plaisir de se réveiller au dessus d'un beau panorama. On met des heures à se préparer. La ferme qui nous accueille vend quelques produits il est de bon ton d'en acheter en contrepartie de l'espace mis à disposition. Je fais donc mes emplettes et j'en profite pour poser plein de questions.
Pour mieux me répondre, la mère et la fille me font rentrer dans la maison.
Et donc, tout le monde ici (à la campagne) fait son pain. Du gros pain l'hiver, et des petits l'été, parce qu'il y autre chose à faire. Je goûte, bien sûr. Elle fait elle-même sa farine avec un petit moulin de table, plutôt sympathique. J'ai droit à la démo, le bruit est assourdissant mais tout fonctionne. Le four à pain (au bois) est dans le mur, c'est étudié pour.
Je rentre dans la pièce à vivre et là jackpot il y a un des ces poêles slovènes incroyables, carrelés, de deux mètres par deux sur plus d'un mètre de haut, ceinturé d'un banc. On peut s'allonger dessus l'hiver, ça fait mezzanine ! Pour l'heure ce sont de nombreux fruits et herbes qui y sèchent sur des claies. Je leur explique que je fais moi aussi beaucoup de choses par moi même et que tout cela m'intéresse.
J'apprends aussi que tous ces filets tendus au dessus des jardins (souvent petits et planté très serré) sont à la fois pour protéger des oiseaux et des grêlons, fréquents.
Qu'en hiver, on met des lumières rouges sur les tombes. Je passerai bien la matinée à en apprendre encore mais ces dames ont du boulot, alors cap sur la rivière de la Soca.
On s'arrête déjeuner en bord de rivière. Plein de Slovènes sont là, en famille. Ça joue, ça lit, c'est tranquille.
On est partis pour les gorges de Tolmin mais on cherche d'abord un coin où dormir. J'ai lu des choses sympa sur un camping local, allons voir. Mais nous ne sommes pas sortis de la voiture que la pluie commence et en moins de dix minutes un orage se déchaîne. Pluie, vent, c'est impressionnant ! Des bâches se déchirent, les campeurs se réfugient sous le préau.
Ça se calme. On tente les gorges mais l'orage semble y être encore. Prudents, on fait demi tour et la, bim, on est rattrapés par un deuxième orage ! Du coup je regarde la météo pour demain, c'est...pire !
Déçus mais pas découragés, on change nos plans. Cap vers l'Italie.
La conduite y est bien plus fatigante qu'en Slovénie.
On s'arrête dormir (dans un hôtel) et manger en ville (dans une trattoria), à Valdobbiadenne, dans la région du Prosecco.
Le camping ou on a failli dormir ici
Le coin de rivière là
L'hôtel, très jolies chambres ici
La trattoria, sympa là
Le récit de la veille là