Difficile de trouver un peu de fraîcheur sur cette côte. Nous voilà donc à sept heures du matin dehors pour traquer la brise marine avant le petit déjeuner. Très bon d'ailleurs. Mais à 10h, autres une dernière baignade, il faut partir et on s’éloigne, soulagés, de tout ce monde, d'autant qu'il fait 36 degrés ! Nous voilà partis pour la vallée de la Soca, un retour en arrière donc, mais tant pis. Un spot pour le pique-nique, repéré sur notre appli magique, nous fait prendre des pistes mais tout se passe sans encombre. Ensuite, on change d'avis sans arrêt et après un stop en supermarché pour recharger le frigo, nous voilà parti pour dormir dans une ferme écologique au milieu de nulle part. En espérant que ce soit ouvert. La route est étroite et tortueuse à souhait, le plus souvent en sous-bois. On espère de toutes nos forces ne croiser personne. Et ça marche ! Heureusement. On change de vallée, et on recommence. Les 12 km annoncés sont interminables. Et finalement, on débouche sur une magnifique vallée ouverte, avec un paysage de collines comme une maquette d'enfant. Tout est propre, vert. Il y a déjà un camion installé, c'est donc bien là. La fermière est charmante, c'est fermé, mais on peut rester.

On échange avec nos voisins, un couple de jeunes anglais qui a aménagé (merveilleusement) un camion pour voyager un an. On leur fait goûter notre bière ardéchoise et mon pâté maison. Leurs yeux brillent. Je crois que nous aurons leur visite cet hiver.

À la nuit, on part pour une petite balade voir le cimetière, j'ai mon boîtier et mon pied sur le dos. Hélas, au bout de vingt minutes de marche, il faut renoncer. Ce que je pensais être un cimetière (il y a des bougies la nuit, parait-il, dans les cimetières, ça me plaît), est un simple calvaire. Pas une bougie en vue, la photo du siècle sera pour un autre jour. Je me console avec la nuit étoilée. Nos voisins, redoutablement équipés en matériel photo, font des photos de nuit.

Le compte Instagram des anglais avec leur fourgon exemplaire ici

La ferme écologique ici

Le récit de la veille ici