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  • Photo du rédacteurLucie Bressy

Autriche : on part.


C'est fou. Tous les jours on part plus tard. Il faut dire que cette nuit, la bière bio et locale qu'on a partagé avec le couple français m'a tenu éveillée une grande partie de la nuit... Je me suis occupée en regardant des vidéos de kaiserschmarrnn. Mais quand j'ai ouvert un œil à 7 heures, je me suis mis en mode petite vitesse. Et entre le petit dernier déjeuner, les adieux, réfléchir à notre destination de la journée, il est plus de dix heures quand nous levons le camp. C'était vraiment un coin tranquille. la brume se lève seulement sur la rivière proche.

Et donc, direction Bad Ischl, jolie petite ville , histoire de changer de la montagne. Et on y prend un certain plaisir. Comme d'habitude, circuler, se garer est facile (et payant) et on déambule dans le centre. Premier arrêt dans un dépôt vente : pour un peu je remplirai le camion. C'est drôle de voir les différences culturelles par le petit bout de la lorgnette. Ici je trouve des bretelles, des manteaux loden vert bouteille, des gilets en laine, des pantalons, des gilets et des culottes courtes en peau, des robes bouffantes et des chemisiers blancs pour mettre dessous, des tabliers chics pour mettre dessus. J'avoue que l'idée facétieuse me traverse de m'en ramener une pour me déguiser en Heidi lors des prochaines fêtes de famille, mais je renonce prudemment. Ensuite on trouve à déjeuner dans une boutique bio, on peut choisir entre petites et grosses portions, tout est frais et bon. La vie citadine a du bon. Et avant de partir, on s'installe pour un moment dans la patisserie incontournable de l'endroit, au décor suranné avec au mur des tableaux de l'impératrice. Les gâteaux sont sûrement excellents mais, repus, on se contente de thé et café. Et c'est reparti pour la route, l'autoroute, le péage... Mais il faut reconnaître qu'on roule de manière très agréable et fluide, partout depuis notre arrivée, ce qui n'est pas rien. Globalement, le bilan de cette incursion en Autriche est positif, mais il m'a manqué quelque chose pour être pleinement enthousiaste. Mais l'arrivée en Slovénie est retentissante. On prend la vignette pour les autoroutes, 15 euros pour la semaine, on passe la frontière et paf péage pour le tunnel. De quoi en perdre son latin... Nous voilà enfin à bon port, chez Milan. Les retrouvailles sont chaleureuses et nous dînons d'une bonne saucisse slovène. Et comme demain, debout 4 heures pour aller faire des photos, hop au lit. Le réveil ne tarde pas à sonner et nous sommes prêts à l'heure.

Au premier spot, nous arrivons après deux autres photographes, polonais. Tout est recouvert de brouillard mais l'église se dessine de plus en plus joliment sur la colline en face.

On prend des photos de manière collégiale, on échange un peu, c'est plutôt sympa. Ensuite on va, pour mon plus grand plaisir, refaire quelques photos de chevaux comme l'an dernier. C'est bien plus compliqué car ils sont dans un pré beaucoup plus grand et on abandonne rapidement, à bout de souffle. Mais la récompense n'est pas loin, sous forme d'un thé et de gâteaux chez Bogdan, le propriétaire, que nous avions vu l'an passé. Il se rappelle bien de nous et accueille avec plaisir notre venue et la bouteille de vin blanc ardéchois qui va avec. On discute, on papote maladroitement en anglais mais avec le sourire. Il me tend solennellement une bouteille d'eau de vie de poire de vingt ans d'âge au moment du départ. C'est vraiment gentil.

Nous partons ensuite à l'assaut de la montagne Velika Planina (avec des pointes à 160km/h, ce qui ne m'est pas arrivé depuis des lustres), célèbre alpage où nous nous étions rendus (à pied) l'an passé. Cette fois-ci, pressé par le temps, ce sera télécabine plus télésiège (15 euros/personne). On y déjeune au frais, sur le pouce, du fameux repas du berger, incontournable. Instruit par l'expérience, nous restons très très prudents.

Le temps devient franchement orageux, une vache se montre assez désagréable avec moi, on redescend.

Au retour, tri et traitement d'une photo sous l'œil de Milan, toujours curieux de voir ce qu'on peut faire.

Pour finir agréablement la journée, on retourne au super restaurant de poisson de l'an passé, où on mange du poisson frais à s'en faire péter la panse.

Le resto incroyable ici

Les photos de Milan

Le récit de la veille


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