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  • Lucie

Udaipur la belle.U


Départ de notre coin champêtre en début de matinée. Nous découvrons des paysages de champs cultivés, coupés de prairies sauvages et parsemés de blocs de rochers. De l'herbe, complètement jaune, est coupée à la main par des femmes, mise en tas sur place et rentrée à dos d'homme ou de chameau.

Ça et là, de petites parcelles de riz demandent de l'irrigation. C'est ainsi que nous tombons sur un spectacle d'un autre âge : deux bœufs magnifiques, aux cornes teintes de rouge, tournent inlassablement en rond, poussés par un homme assis derrière eux, alimentant une noria de cruches en fer pour irriguer la parcelle voisine.

Nous découvrons Udaipur en fin de matinée. L'hôtel est très sympa, situé à côté du Lac Pichola. L'avantage de passer par notre chauffeur, c'est qu'on a pas à chercher, qu'on ne supporte pas les taxes comme quand on passe par des sites officiels de réservation, et que les prix sont plutôt concurrentiels.

Nous partons vers la ville, savourant la propreté ambiante, par rapport aux villes précédentes. Des ghats rythment les bords du lac.

Du pont, on voit partir un cortège funéraire, précédé de tambours. Les femmes restent sur place.

On se débarrasse de la visite obligatoire au City Palace en premier. Mais finalement je m'amuse beaucoup. L'endroit est envahi de groupes d'indiens de tous âges, et la particularité du lieu créée des bouchons spectaculaires, bon enfant et volubiles. Autant les espaces de vie sont spacieux, autant les couloirs de circulation, escaliers, sont étroits, et obligent à la file indienne ;-). Choix stratégique pour permettre à un homme seul de défendre les accès.

En sortant, je cherche dans les boutiques des sacs à viande pour remplacer le mien, complètement ruiné , mais je ne trouve pas ce que je cherche. Je finis par en faire faire un à mon idée par un jeune tailleur extrêmement gentil. Ce sera prêt demain matin.

On regarde le soleil se noyer dans le lac avant de déambuler dans les rues, et rentrer pour une pause à l'hôtel.

Et enfin on retourne en ville, pour retrouver comme convenu en terrasse (6ème étage quand même, de marches indiennes) nos français de Jodhpur (la terrasse, mauvais choix, ça caille) pour de nouveaux échanges. Le retour nocturne se fait sans encombre, une fois que toutes les échoppes sont fermées, et qu'il n'y a plus que les vaches et les rickshaws, on circule nettement mieux !

A l'hôtel, notre linge tout propre nous attend, c'est décidément magique.

Le temps de faire mon petit boulot quotidien, et c'est l'heure de dormir.

Le récit de la veille ici

L'hotel sympa ici

La terrasse du 6ème


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