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  • Lucie

Ranapkur, le jour où j'ai tordu le cou de mon autofocus


Ce matin, nous arrivons à huit pour six chaises pour le petit déjeuner, sous le regard impavide et vitreux du tigre. Ça se passe bien quand même... Les plus jeunes, quatre indiens(indiennes) sont webdesigners pour les entreprise d'export vers les pays de l'Ouest. Pas d'études spécifiques, ils apprennent sur le tas. Ils s'envolent tels une volée de moineaux, oubliant qui son thermos, qui son portable... La dame de l'hôtel, fataliste, marmonne sur cette jeunesse «free in the sky» d'un air résigné.

Nous partons en direction de Ranapkur, avec une incursion en terrain bishnoï pour tenter de voir les fameuses gazelles. Je contemple médusée les panneaux publicitaires pour les «villages bishnoï safari». Quand le photographe français Frank Vogel a porté à la lumière du monde la philosophie écologiste bishnoï (il en est le porte parole officiel depuis 2007), pouvait il prévoir ce genre de conséquences? Le plus important n'est il pas d'avoir proposé leur mode de vie à d'autres?

Quoiqu'il en soit, je ne ferai pas de safari chez les bishnoï.

Le paysage ensuite se modifie, relief et végétation, à l'approche des monts Aravelli.

L'hôtel où nous posons nos affaires est rustique, excentré mais très paisible.

Au temple jaïn de Ranapkur, où cette fois ci on prend nos audio guides, la démesure est encore de mise. Mais il y a trop de monde pour moi et je finis par abandonner l'écoute et les photos pour m'asseoir dans un coin et regarder les gens passer, pendant que Gérard, manifestement sous le charme, écoute religieusement les explications.

On rentre en traînant dans les villages jusqu'à la nuit ( 18h30) ce qui nous laisse une longue soirée. Que je mets à profit pour m'attaquer au réglage fin de l'autofocus d'un de mes objectifs, qui me semble mal réglé. J'ai lu quelques explications sur le net qui m'ont découragée, mais j'ai fini par dénicher une méthode de feignant, et ça, c'est pour moi. Une fois compris le système, c'est un jeu d'enfant. Et il me faudra une correction de -17 pour rentrer dans les clous ! Autant dire qu'il fallait le faire.

On prépare un peu notre itinéraire pour les jours à venir. Les jours et les nuits s'enchaînent... Rideau.Enfin, pas tout de suite, car au moment de se coucher on s'aperçoit qu'il n'y a pas de drap de dessus sur le lit, juste une couverture ayant déjà une vie bien remplie. Mais comme on est des gros malins, hop le sac à viande et c'est parti pour la nuit.

Le récit de la veille ici

L'hôtel pépère ici

Comment j'ai vaincu l'autofocus surtout le bas de la page, la méthode rapide.


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