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  • Lucie

Pushkar - âmes sensibles s'abstenir.


Quelle journée ! On avait décidé de partir tôt car les troupeaux s'en vont. Donc départ à 6 heures et effectivement beaucoup de dromadaires sont partis. Mais voilà l'occasion de faire la photo qui fait rêver Gérard, des charmeurs de serpents et leurs deux cobras. Je comprends très vite qu'ils prennent la pose pour moi et vont me demander de l'argent, ce qui dans ce contexte est inévitable. Je donne un billet, il insiste je lui en promets un autre et prends quelques images de plus. Il devient plus insistant, je redonne, ce n'est pas assez, je reste très aimable et souriante mais après un dernier billet je refuse de rallonger encore. Fin du premier épisode.

Et lorsqu'on les recroise encore et qu'ils reviennent à la charge, on finit par discuter de manière de plus en plus détendue. C'est leur boulot et je comprends toute la difficulté. Mais je lui explique aussi que je n'ai qu'une ou deux bonnes photos malgré que j'ai déclenché plus.

On rentre en tuk-tuk à l'hôtel. C'est rigolo comme tout. Pour refaire un tour vers la foire ensuite, mais la foule qui a envahi les rues est désormais très très dense. J'assiste à une danse étrange, un homme danse avec frénésie pendant qu'un sadhu derrière enroule son sexe (sa verge, son zizi, ce que vous voulez le résultat est le même) autour du manche de sa lance. Il la fait glisser entre ses jambes en se contorsionnant, et ensuite, c'est tout bonnement un autre sadhu qui monte sur la lance. Je ne regardais que le danseur donc je n'ai rien vu mais une touriste m'a expliqué ensuite avec tous les détails, que j'ai retrouvé sur les photos.

En rentrant à l'hôtel je m'aperçois que mon téléphone a disparu. Oubli quelque part, vol dans le sac lors de la cohue? Je le localise facilement en ville puisqu'il est connecté à internet, merci ma carte sim locale... et je le fais sonner avec l'aide du manager de l'hôtel. Quelqu'un finit par répondre, une maman dont le fils jouait avec... Un gars de l'hôtel lui donne rendez vous et part en mobylette me le récupérer. Ravie et sacrément soulagée de cette bonne issue je récompense tout le monde, bien sûr.

Notre taxi devant arriver à 12h45 pour notre balade au lac salé, nous sommes fins prêts et nos amis indiens nous rejoignent. Mais de taxi, point. Une heure après, toujours rien... On jette l'éponge, au grand désespoir du manager qui ne sait pas comment gérer le problème. On reporte au lendemain matin à 4h30.

Nos photographes indiens m'indiquent un endroit d'où je peux voir les troupeaux de dromadaires partir, on y va.

Les camions repartent chargés de travailleurs (ses)

Et c'est ainsi que j'ai marché plusieurs kilomètres, dans le soleil couchant, seule en tête devant un troupeau 😃 j'adore ça !

Gérard me rattrape, mais un des bergers lui réclame de l'argent, allant jusqu'à vouloir fouiller ses poches. Je m'interpose. Ça gâche un peu le plaisir mais encore une fois, rien n'est simple, ni blanc ou noir dans cette histoire. Mais je vois bien qu'il vaut mieux que je tempère mon enthousiasme pour ne pas me mettre dans des situations compliquées.

Autour des gaths une cérémonie religieuse bat son plein, la ferveur est palpable, beaucoup d'argent circule vers les plateaux qui passent, présentés par des jeunes filles.

Nous rentrons en passant par la case Sixth sense, un restaurant en terrasse dans un espèce de palace incroyable au centre ville.

Bon il faut monter plusieurs étages de ces marches indiennes (Comprenez marches hautes et pas toutes à la même hauteur) mais ça vaut grandement la peine. D'autant qu'on marche, qu'on ne boit pas d'alcool et qu'on mange peu on va rentrer en pleine forme à ce rythme là.

La soirée est bruyante, je fais mon tri et mes travaux d'écriture en attendant que ça se calme. Le bruit vient de partout, mettons les bouchons d'oreille et restons zen 😄

Le récit de la veille ici

Le restaurant du soir, dans un décor de folie ici


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