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  • Lucie

Pushkar - On s'adapte


Départ de l'hôtel à l'aube. Nous retrouvons les bergers dans la lueur du jour qui monte doucement. Nous restons le plus possible à l'écart des coins fréquentés, cherchant avant tout à nous immerger dans l'ambiance, avec le minimum de dérangement.

C'est plus simple que la veille. Je discute avec un photographe espagnol puis on retrouve nos deux photographes indiens. On traîne un moment ensemble et ils nous offrent un petit déjeuner local. On fait taire toutes nos appréhensions et on dit juste : "pas trop épicé svp"

Et c'est délicieux, vraiment. Et il paraît que c'est bien vu en Inde de bien nettoyer son assiette, en sauçant avec ce qu'on a : chapati, doigt, voire langue...

On rentre par le lac. Posés sur un des ghats, à l'ombre et en retrait on absorbe la vitalité ambiante, les rires et la vision radieuse des femmes en saris colorés dans le contre jour.

Quatre jeunes filles rougissantes et visiblement terrorisées viennent quémander des selfies (je ne vous l'ai pas dit ? Le selfie avec étranger est un sport national chez les indiens)

Elles sont magnifiques, l'une d'entre elles a des yeux d'un vert saisissant. Je résiste donc à deux envies : la supplier de la prendre en photo sous toutes les coutures mais surtout de leur faire un gros:" bouh" tellement elles ont l'air d'avoir peur. Mais je résiste vaillamment, préférant enrichir ma collection de sourires.

Ensuite on teste un café recommandé par notre petit guide de l'inde (écrit par une photographe qui connait plutôt bien), qui ne sert que des bonnes choses. C'est lent, et parfait car on avec la chaleur nous n'avons pas faim. Et très bon, encore une fois. Après un peu de repos on retourne au stade.

Des chevaux dansent au son du tambour, c'est un spectacle d'anthologie. D'autres font la course. Hélas, un indien (saoul ou défoncé ou les deux?) vient me compliquer la vie. À tel point qu'on finit par abandonner la place. À nouveau, retour par le lac et nouveau restaurant avant d'échouer au lit, bien fatigués. Mais le bruit ambiant est incroyable (l'insonorisation n'est pas un concept indien) et il faudra attendre quelques heures avant de pouvoir dormir.

Tout en comptant les vaches sacrées pour m'endormir, je réfléchis et me dis que je me sens bien en Inde. ou du moins à Pushkar, car c'est tout ce que j'en connais. (Ca fait trois jours que je suis habillée et coiffée n'importe comment et tout le monde s'en fout, c'est royal ). Sur ces puissantes reflexions, rideau.

Le récit de la veille ici


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