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  • Lucie

Pushkar ou la mort des photographes


Ben voilà, c'est dit. Ce matin, nous sommes partis à l'aube et avons filé direct retrouver nos amis les dromadaires. Sur le chemin je note avec tristesse que la jument n'a pas survécu. Elle est couverte d'un plastique, sur le bord de la route.

Le camp nomade s'éveille, paisible, au doux sons des obturateurs qui déclenchent à tout va. Bon ok j'exagère mais là par moments c'était beaucoup...

D'autant que certains photographes se comportent plutôt mal. Photos volées sans vergogne, ni bonjour, ni merci, comportement gênants pour les animaux et les bergers, du coup la tension est parfois palpable. Et ce n'est pas du tout mon envie. Du coup je m'éloigne tant que je peux sans trop de succès (mais est-ce la bonne solution ?) et finalement on laisse les dromadaires pour retourner admirer les chevaux. Au stade, des éleveurs font danser leurs chevaux, c'est fabuleux.

Le stade fourmille d'activité, l'énergie est palpable.

La chaleur monte, on jette l'éponge pour aller se jeter sur le petit déjeuner de l'hôtel. Manque de chance, ou plutôt de ponctualité, ils viennent de le remballer. Mais comme ce sont des gentils on nous ramène de quoi casser la croûte. et quelques heures plus tard, on file en ville compléter cet encas, avant de retourner à la foire.

Une petite funambule s'entraîne sur le bord de la route, l'air diablement sérieux. Sa sono est d'anthologie, un genre de cornet acoustique hors d'âge au sol, devant un petit haut-parleur...

La lumière baisse, il est temps de retrouver nos dromadaires. Mais là, la pression photo est devenue énorme, trop de personnes qui demandent à être photographiées moyennant finances et trop de photographes, lourdement équipés et avec un comportement quasi de prédateurs me font passer l'envie. Je décide alors plutôt de collectionner les sourires, et pour les récolter, j'en offre à tout le monde.

La journée s'achève paisible au bord du lac ou les derniers fidèles font leurs ablutions. des amateurs de selfies nous demandent souvent de poser avec eux, ce que nous acceptons bien volontiers.

Le récit de la veille ici


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