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  • Lucie

L'art de la paresse


Charmée par l'ambiance du site des volcans de boue, j'y retourne à 6 heures de matin. J'y serai bien allée pendant la nuit, mais le site est surveillé par un chien, et le gardien n'a rien voulu entendre... Je serai donc sa première cliente. J'attends en prenant quelques images le lever du soleil.

La redescente vers le camping me laisse découvrir à nouveau combien cette campagne est jolie. Rien n'a bougé en mon absence.

Nous décidons de rayonner autour de l'endroit et de revenir dormir ici. Nous allons donc en 5 heures de route, parcourir péniblement 120 km, sur des routes hasardeuses, voire impraticables. Gérard se rappellera longtemps de la marche arrière, en forte pente, dans une piste qui tourne, malheureusement bouchée par une charrette à foin. Mais qui ne tente rien n'a rien.

On trouve les collines chargées de sel aux alentours de Lopătari. Le plateau de Medelic repose apparemment sur une grotte de sel. Les chariots sont ici tirés par des boeufs. Et les troupeaux sont toujours présents. Et sur les sommets, des pommiers, des pommiers et encore des pommiers. C'est un spectacle réjouissant.

La chaleur est lourde et humide. Et le rythme lent et cahotique de notre voiture me berce et me fait irrémédiablement piquer du nez par intermittences. Drôle de journée. Qui se termine par un retour en fin de journée au camping, histoire de goûter au farniente, au vin roumain (un blanc local naturel, très bon) et de se coucher tôt.

Le récit de la veille ici


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