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  • Lucie

La dolce vita...


Aujourd’hui, on reste sur place. Lessive, rangement, et un peu de réflexion ne nuiront pas au voyage. La chaleur revient dès l’aube, pesante. Une fois expédiées les corvées diverses, on file vers un lac en altitude, au lac de Mogoșa, piquer une tête. La chaleur n’est pas l’amie de l’action ! Je prends mollement quelques photos par la fenêtre, histoire de ne pas sombrer dans le coma.

Et nous ne sommes pas les seuls à fuir la plaine, le site est rempli de roumains qui se baignent régulièrement, tout en accomplissant des tâches diverses. Mes voisins, par exemple, trient consciencieusement des noix cassées. On tente de part et d’autre d’engager la conversation, mais la seule possibilité serait l’allemand, qui chez moi se résume à quelques politesses.

On rentre dans notre camping le plus tard possible, par le chemin des écoliers, histoire de se perdre dans la campagne roumaine. On y arrive très bien ! La température baisse un peu, du coup beaucoup de familles sont aux champs, histoire de faucher le foin, pour au moins la deuxième fois de la saison. Les femmes, avec une fourche en bois et le fichu sur la tête, rassemblent le foin coupé pour le mettre en forme sur les supports.

Chaque famille possède une ou deux vaches, cochons, voire chèvres. Un potager, des arbres fruitiers et quelques volailles complètent l’arsenal d’une certaine autonomie qu’en bonne terrienne, je ne peux qu’applaudir !

On tombe au hasard de la route sur un cimetière (encore !) ravissant, dont les tombes sont noyées dans les herbes folles, sous des pommiers et avec une toute petite chapelle en bois pour veiller au repos de tout ce petit monde. J’adore.

Il est temps de rentrer, et de retrouver l’agitation de notre petit camping, que nous quitterons demain pour poursuivre la route.

Le lac de Mogoșa, ici

Le récit de la veille, ici


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