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  • Photo du rédacteurLucie Bressy

Mongolie, jour J


C'est le grand jour. Voilà presque six mois que j'attendais de retourner en Mongolie ! A 8 heures, mon taxi m'embarque pour Roissy, où se trouve déjà Eric, l'un de mes compagnons de voyage. Le trajet est vite bouclé, et c'est très en avance que nous entrons dans le hall de départ. On y retrouve Arnaud, et le temps d'échanger les nouvelles, il est temps de faire l'enregistrement. L'attente est longue, mais enfin je tiens en mains ma carte d'embarquement. Je me renseigne en passant sur le coût d'un surclassement, c'est simple : 2200 euros ! Complètement et intersidéralement hors budget, donc. Mon dos se débrouillera avec son siège économique, comme il l'a toujours fait. L'avion est plein, le vol paisible, je lis «Le pouvoir de l'instant présent», que l'ostéopathe m'a recommandé la veille en me triturant les lombaires.

Le voyage se passe. Sans gloire, car les coffres sont pleins et nous devons garder nos sacs avec nous pour la durée du voyage... (de nuit).

A l'arrivée, nous retrouvons avec plaisir notre guide chingun et Joël, qui a pensé toute notre logistique sur place. Pour aller à l'hôtel, il faut renouer avec la circulation infernale des capitales. C'est un bazar sans nom, les voitures européennes ont le volant à gauche et les voitures japonaises l'ont à droite. Et tout ce beau monde fait fi des priorités sans sourciller. Au cours de notre traversée infernale 

d'Oulan bator, nous tombons sur un quartier ancien enclavé dans les immeubles, de petites maisons avec les yourtes dans les jardins. Certains anciens nomades font enrager les promoteurs... 

L'après-midi, nous attendons nos deux derniers compères. Pour occuper nos esprits engourdis par la nuit dans soleil, Chingun nous emmène visiter un monastère. Il y règne un bouddha debout de 24 mètres, environné de magnifiques moulins à prière et de dieux de la longévité.

En milieu d'après-midi, la bande est au complet, et nous partons en quête de ce qui nous manque encore. La circulation est devenue absolument incontrôlable, et je m'extrais de cet enfer en piquant du nez. 

Le soir, on dîne d'un repas rapide à l'hôtel. Je sitote ma soupe avec un oeil ouvert et l'autre oeil déjà en train de dormir. Tout le monde se traîne rapidement vers son lit, demain matin, départ à 4h30 pour olgii, dans l'Altaï. 


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