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  • Photo du rédacteurLucie Bressy

Cartes postales à gogo


Cékiki avait bien froid à 4 heures du matin ? C'est nous! Quelle idée de laisser tout ouvert en montagne! On a eu beau tirer chacun sur un bout de la couverture ça ne suffit pas. J'ai donc fraîchement patienté jusqu'au lever du jour pour me jeter sur la casserole du petit déjeuner. D'autant que les randonneurs et les vélos ont ponctué la nuit de leurs arrivées/départs.

J'avise un véhicule genre très baroudeur, land rover avec tente de toit intégré, et vais donc faire un brin de causette à ses occupants : des Allemands, qui ont bien bourlingués. Ils sont charmants, on échange à bâtons rompus en anglais et de fil en aiguille me voilà avec quelques lieux de visite en plus que ma petite programmation.

À huit heures, départ en randonnée, un aller retour vers un refuge. La montée est paisible, les vaches sont au rendez-vous avec leurs cloches, tout ce qu'on aime. Je trouve des fleurs d'Arnica et m'en fais un emplâtre sur un ganglion d'origine dentaire et je crois bien que ça désenfle !

À la descente, ça se complique, on croise des dizaines de randonneurs, occasionnels pour la plupart à en croire leurs chaussures, et aux abords du lac c'est le pompon, on se croirait aux heures d'affluence les jours de solde. Je rappelle qu'on est à 2000 mètres et que l'accès au site est payant...

Voilà qui nous perturbe un peu.

Pique-nique sans intimité sous l'œil des passants, et on finit par prendre la fuite. Ok, c'est dimanche tout le monde a le droit de se promener.

Ensuite on tire la route au hasard, en piochant dans les noms évoqués le matin par nos voisins. C'est un peu dommage, on revient sur nos pas. il faut prendre une autoroute, payante bien sûr, des tunnels, heureusement qu'au bout d'un moment on débouche dans une vallée alpine, profonde et encaissée, qui évoque irrésistiblement une maquette, avec les chalets et les tracteurs disposés régulièrement le long des pentes. Tout est propre, tout est fleuri. Vert. Très vert. On est bien loin de l'ambiance âpre des Cévennes qui me fait chavirer.

Le temps de repérer notre coin pour dormir, de tester la gastronomie locale, nourrissante et plutôt chère, nous voilà presque prêts à dormir. Le camion n'est pas bien grand et la nuit tombe vite...

Ni le restaurant ni le spot n'ayant éveillé d'émotion, inutile de partager les adresses.

Le récit de la veille ici


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