Nous quittons Jaipur après avoir tenté de fléchir notre chauffeur pour un petit tour en ville, mais peine perdue. C'est donc en début d'après midi que nous atteignons Pushkar, après une route aussi sportive que la veille.

Et dès que nous sommes posés et restaurés (on mange pour de moins en moins cher !) on file faire un peu de reconnaissance. C'est le lac qui nous attire en premier, avec ses 52 ghats, que nous parcourons tranquillement, pieds nus.

Beaucoup d'indiens procèdent à leurs ablutions, plus ou moins pudiquement selon les caractères. Les photos sont en principes interdites, mais beaucoup font des selfies dans l'eau, ou nous demandent de poser avec eux, aussi je fais quelques images mais franchement, prête à remballer au moindre signe de gêne.

Certains endroits du tour du lac sont plus clairement identifiés touristiques, à l'endroit précis du coucher du soleil notamment, et de nombreuses personnes attendent leur appareil ou téléphone à la main. Dix mètres plus avant, j'étais seule... Gérard se laisse rapidement distraire par une jolie lituanienne qui exécute avec brio une danse du ventre impeccable.

Fût un temps où Pushkar a attiré de nombreux hippies. Il en reste un léger parfum et j'ai parfois l'impression de retrouver l'atmosphère du marché des Vans, en Ardèche.

La vie de Pushkar se concentre autour du lac, où des dizaines de milliers de pélerins viendront se laver dans une dizaine de jours. Nous nous perdons dans les ruelles pour nous imprégner de l'endroit, encore paisible.

Mais je suis plus attentive aux dromadaires et aux premiers chevaux que je vois arriver, et commence à me dire que je vais suivre le prochain. On ne se refait pas !

Le soir, on continue de découvrir la gastronomie locale. Pushkar étant une ville religieuse, tous les restaurants sont végétariens. Et sans alcool. C'est parfait, et permet de se concentrer sur les saveurs.

Le récit de la veille ici

Notre hôtel à Pushkar, dont le principal avantage est la situation ici