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  • Lucie

La journée des (mes)aventures


Tout d'abord, j'ouvre l'oeil à 4 heures du matin, il fait un froid glacial dans le camion. Une couverture supplémentaire et un petit coup discret de chauffage font tout rentrer dans l'ordre. Mais le chemin qui passe devant la voiture s'éveille bientôt et les carrioles tirant les bidons de lait vides achèvent de nous réveiller.

Comme on est un peu têtus, on remonte voir s'il y a de la vie au haras, hélas, c'est tout aussi désert qu'hier soir. On décide d'aller prendre le petit déjeuner à la Pensiunea locale, qui nous régale d'omelette, de lard, de porc fumé et autres douceurs mais n'a pas de réponse non plus.

On repart donc bredouilles.

Et l'on constate que notre pneu arrière continue à donner des signes de faiblesse, je dirai même bien qu'on a crevé... donc on s'arrête en ville pour le réparer. Ce qui est fait dans un délai record, avec le sourire, pour environ 4 euros.

Le temps de compléter nos courses dans un Lidl (c'est ce qu'on a trouvé de mieux pour le pain et le choix), nous voilà reparti pour trouver un coin de déjeuner, non loin du monastère de Voronet.

Après le calme de la nuit dernière, l'arrivée au monastère me donne envie de fuir. Un grand parking, des dizaines de magasins de souvenirs, une foule de touristes, un droit supplémentaire pour prendre des photos de l'extérieur, L'intérieur du monastère est magnifique, oui, mais on ne traîne pas. Et on décide de retrouver les petites routes et leur tranquillité. Avec élan, à tel point que Gérard opte pour un raccourci en regardant la carte. erreur ! il y a plus de trous que de chaussée durant ces 25 km de raccourci, il nous faudra plus d'une heure et une attention de tous les instants !

Sur le reste de la route, nous prenons auto stoppeur sur auto stoppeur. C'est une institution en Roumanie. Il est d'usage de payer sa course, ce que nous refusons bien évidemment. La communication est laborieuse, mais une mamie arrive quand même à m'expliquer qu'elle a une prothèse de la hanche, et qu'elle souffre terriblement. Elle m'embrasse et pleure en descendant. La vieillesse n'est pas facile ici non plus.

Toujours en direction du delta du Danube, on roule le long d'un lac, interminable, vers Bizac. Pas de place pour s'arrêter ou descendre au lac, malgré une tentative qui finit en fiasco.

On finit par échouer en fin de journée devant une petite église. Mais deux femmes nous envoient vers le monastère de Pângărați.

Une messe est en cours, et nous sommes accueillis très gentiment. On demande l'autorisation de dormir sur le parking, mais c'est finalement dans une chambre de prêtre que nous passerons la nuit. Tout cela grâce à Viorica, une jeune femme moldave qui nous prend sous son aile.

Cette journée fut pleine d’inattendus, mais quoi de mieux lorsqu'on voyage ?

Le monastère Voronet ici

Le monastère Pângărați

Le récite de la veille ici


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